La réparation de la coiffe des rotateurs
Chirurgie de l'épaule
Lésion des tendons de la coiffe des rotateurs
Le bilan radiographique initial inclut des radiographies de l’épaule et une échographie comparative des tendons de la coiffe des rotateurs de l’épaule, complétés en cas de doute d’une IRM ou mieux d’un arthroscanner.
Ce bilan, réalisé par un radiologue habitué à ce type d’examen, permet de différencier :
- les tendinites liées à une calcification des tendons (tendinopathie calcifiante)
- les tendinites avec désinsertion ou rupture des tendons (tendinopathies rompues)
- les tendinites « simples » non rompues et non calcifiantes.
Leur traitement est complètement différent.
Les ruptures concernent majoritairement le tendon du muscle susépineux.
Le pronostic de la chirurgie réparatrice (taux de cicatrisation tendineuse) est directement lié au nombre de tendons atteints, à la rétraction du (ou des) tendon et à l’état du muscle (degré d’amyotrophie éventuelle).
Quel traitement ?
En cas d’échec de ce traitement médical bien conduit, une chirurgie de décompression sous acromiale (acromioplastie) sous arthroscopie peut être proposée, associée à un peignage du tendon en cas de calcification.
En cas de rupture tendineuse, une chirurgie de réparation vous sera proposée.
Il s’agit de la seule solution vous permettant de récupérer une épaule normale.
Elle consiste à réinsérer vos tendons à l’os à l’aide de fils passés à travers ceux-ci permettant de les appliquer au contact de l’os. Cette technique nécessite l’utilisation d’implants (ancres résorbables) qui seront laissés dans l’os de votre humérus.
Pourquoi doit-on réparer les tendons ?
Plusieurs gestes sont souvent associés lors de cette chirurgie : résection ou réparation de la longue portion du biceps, acromioplastie, et/ou résection de l’articulation acromio-claviculaire.
Cette opération est pratiquée sous arthroscopie (à l’aide d’une caméra vidéo et de petits instruments par quelques petits trous), en chirurgie ambulatoire (sans dormir à la clinique), sous anesthésie locorégionale (on n’endort que le bras)